Dans un monde plus que jamais globalisé, les échanges de documents officiels entre les pays sont monnaie courante. Deux procédures : l’apostille et la légalisation ont essentielles pour garantir la reconnaissance de la validité de ces documents au-delà des frontières nationales. Dans cet article, nous allons vous faire découvrir ces deux formalités essentielles dans vos démarches internationales. Vous apprendrez à distinguer ces deux termes et vous obtiendrez de précieux conseils concernant la mise en place de ces procédures.
L’apostille
L’apostille est une forme de certification prévue par la Convention de La Haye de 1961, utilisée pour authentifier des documents afin qu’ils soient reconnus dans les pays membres de cette convention. Ce processus simplifie grandement la légalisation traditionnelle en remplaçant la chaîne de certifications par une seule attestation officielle, l’apostille, qui est apposée directement sur le document.
En France, l’apostille peut être obtenue auprès de la Cour d’Appel dans la région où le document a été émis. À l’étranger, il convient de s’adresser à l’autorité compétente désignée par chaque pays selon la convention, souvent un tribunal ou un ministère des Affaires étrangères. Ces autorités sont responsables de vérifier les documents et d’y apposer l’apostille.
Les délais pour obtenir une apostille peuvent varier selon le pays et l’organisme impliqué. En France, le processus peut souvent être complété en quelques jours, tandis qu’à l’étranger, cela peut prendre une semaine ou plus, en fonction de l’efficacité et du volume de travail de l’autorité compétente. Il est conseillé de prévoir suffisamment de temps pour ne pas perturber les plans ou les engagements qui dépendent de la certification du document.
Voici la liste de tous les pays pour lesquels vous pouvez réaliser une apostille :
Afrique du Sud | Albanie | Allemagne | Andorre |
Argentine | Arménie | Australie | Autriche |
Azerbaïdjan | Bahamas | Bahreïn | Barbade |
Belgique | Belize | Biélorussie | Bolivie |
Bosnie-Herzégovine | Botswana | Brésil | Brunei Darussalam |
Bulgarie | Canada | Chili | Chine (Hong Kong et Macao) |
Chypre | Colombie | Corée du Sud | Costa Rica |
Croatie | Danemark | Égypte | Émirats arabes unis |
Équateur | Espagne | Estonie | États-Unis |
Fédération de Russie | Finlande | France | Géorgie |
Grèce | Honduras | Hongrie | Inde |
Irlande | Islande | Israël | Italie |
Japon | Kazakhstan | Lettonie | Liban |
Lituanie | Luxembourg | Macédoine du Nord | Malawi |
Malte | Maroc | Mexique | Moldavie |
Monaco | Mongolie | Monténégro | Nicaragua |
Norvège | Nouvelle-Zélande | Oman | Panama |
Paraguay | Pays-Bas | Pérou | Philippines |
Pologne | Portugal | République Dominicaine | République Tchèque |
Roumanie | Royaume-Uni | Serbie | Singapour |
Slovaquie | Slovénie | Sri Lanka | Suède |
Suisse | Suriname | Turquie | Ukraine |
Uruguay | Venezuela | Vietnam | Zambie |
L’apostille de traductions en bref :
Pour qui ? Pour les individus ayant besoin de faire valider des documents officiels dans les pays signataires de la Convention de La Haye.
Qui peut la réaliser ? En France, la Cour d’Appel, en Mairie, à la CCI. À l’étranger, les autorités compétentes comme les tribunaux ou ministères des Affaires étrangères.
Coût ? Entre 10€ et 50€, peut varier légèrement selon le pays.
Délais ? Quelques jours en France, jusqu’à une semaine ou plus à l’étranger, selon la charge de travail des autorités.
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La légalisation
La légalisation est un processus formel par lequel un document émis dans un pays est certifié pour être reconnu comme authentique dans un autre pays. Ce processus vise à authentifier la signature et le sceau apposés sur le document, souvent en ajoutant une attestation supplémentaire par une autorité diplomatique ou consulaire. Elle est nécessaire pour les pays qui ne sont pas membres de la Convention de La Haye et ne reconnaissent donc pas l’apostille.
Pour légaliser une traduction ou tout autre document, le premier pas consiste généralement à obtenir la certification de l’authenticité de la signature de l’officier public par les autorités locales, suivi d’une validation par le ministère des Affaires étrangères du pays d’origine, puis par l’ambassade ou le consulat du pays où le document sera utilisé. Ce processus peut varier selon les pays, et certaines nations peuvent exiger des étapes supplémentaires ou différentes.
Les délais de légalisation peuvent varier considérablement en fonction de plusieurs facteurs, tels que le type de document, le pays d’émission, le pays d’utilisation et le volume de travail des autorités concernées. En règle générale, le processus peut prendre de quelques jours à plusieurs semaines. Il est conseillé de commencer les démarches bien à l’avance pour éviter tout contretemps, surtout dans des situations où les documents sont requis pour des échéances précises ou des procédures officielles.
La légalisation de traductions en bref :
Pour qui ? Pour toute personne ayant besoin de faire reconnaître la validité d’un document à l’étranger, dans les pays non adhérents à la Convention de La Haye.
Qui peut le réaliser ? Les autorités locales, le ministère des Affaires étrangères, et les représentations diplomatiques ou consulaires du pays où le document sera utilisé.
Coût ? Généralement un coût par page, qui varie selon les pays (de 30€ à 100€ par page)
Délais ? De quelques jours à plusieurs semaines, selon les délais des autorités compétentes.
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